Feux de fin de convoi

Sans parler de l’aspect réaliste et fidèle, inutile de revenir sur l’intérêt des feux de fin de convoi.

En effet, pour ceux qui envisagent de fonctionner avec bloc automatique analogique ou DCC, ils deviennent indispensables pour assurer la protection des convois qui circulent sur le même réseau.

Quoiqu’il en soit, même sans utilisation d'un bloc automatique, il a fallu prévoir plusieurs versions, de la plus simple à la plus complète, ne serait-ce que pour s'adapter aux configurations particulières du matériel roulant de chacun.

 

Dans tous les cas, il aura fallu installer dans les voitures voyageurs non équipées d'origine, un dispositif de captage du courant traction, chaque essieu participant à l'opération, ce qui revient à dire qu’il est nécessaire d'équiper chaque bogie de lames contact adéquates.

Les prises de courant se faisant sur les essieux, le freinage dû aux lamelles de contact reste trés faible.

Nous avons pu constater l'importance de la qualité des essieux qui doivent être en bon état, isolés électriquement d'un seul côté avec axe métallique. Dans le cas contraire, il vaut mieux les remplacer par des essieux neufs en respectant l'écartement entre pointes et diamètre des roues. 

Nota : nous avons vu qu'il est même possible d’équiper des wagons à 2 essieux, mais avec un captage un petit plus aléatoire.

 

Dans cet atelier qui s'est déroulé sur deux demi journées tant il y avait de participants incrits, nous avons pu équiper de feux rouges arrière une bonne demi douzaine de voitures voyageurs.

Chaque participant a préféré installer la version avec condensateur d'accumulation d'énergie (anti mauvais contacts), ce qui permet de conserver l'allumage des feux pendant plusieurs secondes, même avec une voie en état moyen.

Les fers à souder, les mini perceuses et pistolets à colle thermofusible étaient de sortie !

 

Nous avons fait la modification du matériel individuel, le montage, l’installation des divers composants  :

- lamelles de contact,

- diodes redresseuses ou pont redresseur,

- condenstaeur de 100 à 220 µF/25 Volts,

- résistances,

- leds 1,8 mm

- fil de câblage très fin.

Les essais, tous concluants, ont été faits sur les réseaux analogiques et DCC.

Ambiance des plus studieuses autour de l'animateur, car c'est vrai, l'installation nécessite du soin, de l'attention et de la patience.

Même les modèles les plus exotiques ont pu recevoir des feux de fin de convoi fonctionnels.

 

Le résultat est à la hauteur du temps passé, ici avec des Leds 1,8mm.

Investissement qui en vaut vraiment la peine, comme on peut le voir sur un des modèles équipé de redresseur avec condensateur de constante de temps assurant très largement la compensation des micro-coupures d'alimentation.

JM GILLES